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musique et Internet

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15 février 2024

Max Nagl Ensemble : Quartier du Faisan (Hat

Max Nagl Ensemble : Quartier du Faisan (Hat Hut)
Revoilà la saxophoniste autrichien dans un projet qui pourrait faire office de suite à son excellent Ramasuri. Si les neuf musiciens qui l'accompagnent ne sont plus les mêmes, l'esprit reste assez proche. A savoir une sorte de rencontre d'Anthony Braxton et de Broadway, sur fond de danses de salon de la Mitteleuropa. A partir d'un matériau très composite, Max Nagl (qui laisse ses collègues prendre la plupart des solos) organise une fête digne des apocalypses joyeuses de la Belle Epoque, mais qui aurait intégré un siècle d'histoire du jazz. On danse au son de ce big band alpin très cuivré, même dans les passages les plus véhéments. Un esprit proche du Albert Ayler ressuscitant les marching bands néo-orléanais (même si la lettre en est assez éloignée).

Gabor Gado : Psyché (BMC Records)
Un disque tout en douceur et chuchotements. Cordes pincées avec subtilité et onirisme, cuivres bruissant tel un vent léger, percussions plus suggérées que frappées, Gabor Gado poursuit sa route accompagné des membres de son quartet (Matthieu Donarier au sax, Sébastien Boisseau à la contrebasse et Joe Quitzke à la batterie) et de quelques uns de ses compatriotes hongrois (selon les plages aux tablas, trombones, clarinette, violon et violoncelle). Le guitariste budapesto-parisien donne une dimension supplémentaire à sa musique, plus orchestrale, permettant de varier les climats autour de son discours modal, pour un disque d'une grande finesse.

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16 décembre 2023

Atmosphere : “When Life Gives You Lemons, You Paint That Shit Gold”

Sous le nom passe-partout d’Atmosphere, on retrouve deux MCs bien connus des connaisseurs, Slug (Sean Daley) et Ant (Anthony Davis). Premiers rappers à mettre leur ville de Minneapolis sur la carte, ils ont déjà sorti une vingtaine d’albums à eux deux sous divers alias, dont la série des EPs « Sad Clowns » (douze volumes à ce jour, le dernier étant Bad Spring # 12) et six albums entiers sous le nom d’Atmosphere.

Les lyrics d’Atmosphere sur ce nouvel album au titre intrigant et interminable parlent de famille, de rencontres ratées, d’une serveuse dans un bar du Minnesota… Il est important de comprendre les paroles de Slug & Ant pour en percevoir la profondeur, et la jaquette luxueuse les propose dans leur intégralité. Un bon point. Au détour d’une chanson, en l’occurrence « The Waitress », on peut entendre Tom Waits faire du beatboxing. Un guitariste, un clavier et un bassiste viennent ajouter un supplément de groove aux programmations des deux artistes, et on ressort de When Life Gives You Lemons, You Paint That Shit Gold avec le sentiment d’avoir écouté un grand disque, original et profond. Un disque dans lequel il faut se replonger plusieurs fois avant d’en avoir saisi la profondeur. On ne voit pas la gueule d’Atmosphere sur la couverture, mais l’intérêt de ce disque n’est pas en surface. Conseillé aussi (et surtout) à tous ceux qui pensent que le hip hop est une musique monochrome.

7 novembre 2023

Agnostic front 'Liberty & Justice For.'

Un des grouipes fleurons du hard-core new yorkais des années 80 : AGNOSTIC FRONT.

L'album LIBERTY AND JUSTICE FOR...

Dès les premières notes, on est immédiatement plongé dans une atmosphère intense et dynamique qui est propre à Agnostic Front. Les guitares lourdes et agressives, combinées à des rythmes effrénés et une voix enragée, créent un son métal distinctif qui ravira les amateurs du genre. Chaque chanson est une déclaration de force, alliant parfaitement la passion musicale et l'intensité des paroles.

 
"Liberty & Justice For" est bien plus qu'un simple album de métal. Il est porteur d'un message puissant et d'opinions fortes sur l'injustice et la liberté. Les paroles, souvent politiques et socialement engagées, dénoncent les problèmes auxquels notre société est confrontée. Agnostic Front utilise sa musique comme une plateforme pour sensibiliser et inciter à l'action. Cet album est un appel à l'éveil des consciences et à la lutte pour un avenir meilleur.

 
Outre les messages engagés, "Liberty & Justice For" se distingue également par son exécution musicale impressionnante. Agnostic Front démontre une fois de plus son talent et sa maîtrise de leur craft. Les riffs de guitare sont mémorables et énergiques, la section rythmique est solide et la performance vocale est captivante. Chaque chanson est parfaitement structurée, créant ainsi un équilibre dynamique entre la colère et la mélodie.
 
En somme, l'album "Liberty & Justice For" d'Agnostic Front est une véritable réussite musicale qui ne décevra pas les fans de métal. Avec ses messages percutants et sa musique puissante, cet opus est une déclaration en faveur de la liberté et de la justice. Agnostic Front continue d'affirmer sa place en tant que pionnier du hardcore, délivrant avec ferveur et passion des chansons qui résonnent au plus profond de nous.Avec le petit frère de Roger MIRET qui mèen le groupe MAD BALL à sa suite...

2 septembre 2023

ENTOMBED "wolverine blues"

Sorti en 1993, "Wolverine Blues" est le troisième album studio du groupe. Cet album marque un changement de direction pour ENTOMBED, offrant un son plus groovy et influencé par les rythmes lourds, tout en conservant l'intensité brute du death metal. Les riffs puissants, les solos de guitare endiablés et la voix grondante du chanteur L.G. Petrov créent une atmosphère palpitante tout au long de l'album.
"Wolverine Blues" regorge de morceaux incontournables qui ont contribué à forger sa réputation légendaire. Des pistes telles que "Eyemaster" et "Rotten Soil" démontrent la maîtrise instrumentale impressionnante du groupe, tandis que des titres comme "Demon" et "Wolverine Blues" captivent par leurs paroles sombres et leur énergie débordante. Cet album est un témoignage de la créativité et du talent exceptionnels des membres d'ENTOMBED.

L'album "Wolverine Blues" d'ENTOMBED a eu un impact considérable sur la scène métal. Sa fusion unique de death metal et de groove a inspiré de nombreux artistes et a ouvert la voie à de nouveaux sous-genres tels que le death 'n' roll. Même aujourd'hui, près de trente ans après sa sortie, "Wolverine Blues" continue de résonner dans les cœurs des fans de métal du monde entier.

 

 

 

2 janvier 2023

le quatrième album de Slipknot

On en sait désormais un peu plus sur le quatrième album de Slipknot qui va sortir le 26 août prochain. Il va s’appeler « All Hope is Gone » il contiendra logiquement 12 chansons, mais une édition limitée avec quatre titres en plus est aussi prévue.

Ils y vont au compte goûte les pourtant très excités de Slipknot. Après nous avoir, il y a très peu de temps, montré leurs nouveaux masques ils viennent tout juste de dévoiler le contenu de leur prochain album qui va sortir, tout du moins aux USA, le 26 août prochain. Le disque va s’appeler « All Hope is Gone » il va rassembler 12 chansons, avec des titres (comme « Sulfur », « Snuff » ou « Execute ») plutôt évocateurs. Pour ceux qui précomanderont cette nouvelle œuvre des néo métalleux barbares de Des Moines (dans l’état américain de l’Iowa) sur iTunes il y aura quatre inédits en plus, alors que l’édition limitée « normale » du disque n’en contiendra que trois. Question images, c’est sur MTV le 18 juillet que sera présenté le clip de « Psychosocial », le premier single extrait du brûlot probablement infernal et bestial.

 

 

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24 novembre 2020

Avis sur l'album de Sonic Youth "Sonic Nurse"

Sonic again. Deux ans après "Murray Street", bon disque mais qui, avec son faux-air de "Dirty", n’apportait pas le regain escompté au groupe, revoici les new-yorkais soniques. Voyons donc cette fois-ci si le changement, but que le groupe lui-même ambitionnait, se décèle aisément à l’intérieur de ces nouvelles compositions...

nurse

A l’écoute de "Pattern Recognition", placé en ouverture, on se dit une fois de plus que, non, nous ne sommes pas en terre inconnue. Le groupe est reconnaissable, et de loin. La guitare, la batterie, la voix, la structure... c’est bien du Sonic Youth. On retrouve ce son agité, perturbateur, lourd, torturant, quelque peu oppressant sur l’auditeur mais pourtant si péniblement agréable. La métamorphose n’est donc pas apparente, du moins, pas encore... Car c’est à partir de "Unmade Bed" que ce son-là se modère, s’estompe. Et pour quel résultat ? Sur "Unmade Bed", "Dripping Dream", "Stones", le son semble respirer, être allégé, même si les distorsions sont encore présentes, mais n’empêchant en rien ce travail sur la sonorité globale.

Evidemment, il reste quelques petits retours aux sources, et Kim Gordon nous le fait bien sentir, notamment sur un titre portant son nom ("Kim Gordon and the Arthur Doyle hand cream"), titre qui vient briser toute la sereine "douceur" des morceaux qui le précèdent. Mis à part le fait de savoir si l’épreuve du changement a été transcendée ou non, les morceaux de ce disque -agréable- s’enchaînent plutôt bien, même si certains sont, au moment des premières écoutes, difficilement distincts les uns des autres, et même si parfois quelques petites longueurs persistent.

Le disque recèle de petites perles, parmi lesquelles le planant "I love you golden blue", ou se mêle cette légèreté nouvelle aux côtés typiques de la musique de Sonic Youth, et qui est donc assez représentatif de la voie empruntée pas le groupe sur le disque. En définitive, que retient-on de "Sonic Nurse" ? Si le changement n’est peut-être pas radical, il est perceptible et bien présent sur ce disque qui, au final, est plutot réussi, et pourrait marquer un nouveau tournant de la carrière du groupe.

3 octobre 2020

Avis sur Sonic Youth "The Eternal"

sonic

Sonic Youth chez les indépendants : oui, le groupe ne sort plus ses disques chez Geffen, label affilié à Universal, major chez qui sont d’ailleurs plein d’artistes sympa : Cure, U2, PJ Harvey, Yeah Yeah Yeahs, etc. Mais dites-moi, qui sincèrement les trouvait jusque là victimes ou coupable de manque d’indépendance ? Depuis plus de vingt cinq ans le combo new yorkais n’en a jamais fait qu’à sa tête, et avec bonheur... et signer sur une major n’y a rien changé.

C’est d’ailleurs ce qu’avait constaté un fan du groupe quand il dut trancher pour l’avenir de sa propre formation : rester chez l’indé Sub Pop ou rejoindre, justement, Geffen. Il s’appelait Kurt Cobain et se dit que si Sonic Youth avait réussi à garder son identité en allant chez "l’ennemi", Nirvana pouvait bien en faire de même. On ne réécrira pas l’hsitoire en ce disant que s’il avait choisi de rester sur un petit label, le groupe de Seattle aurait peut être connu une carrière plus confidentielle, et que Kurt aurait peut être quarante ans aujourd’hui et sortirait encore des disque. Les membre de la jeunesse sonique ont la cinquantaine, et n’ont pas leur pareil pour faire parler les guitares, les faire saturer, entreméler les notes et les grincements dans un son qui est reconnaissable entre mille.

Et le paradoxe est que Sonic Youth, qui déçoit peu ou pas que ce soit en concert ou sur disque, ne sort pas un album particulièrement remarquable. C’est un album comme le groupe a toujours su en produire : énergique et distordu, qui prend naturellement place dans la discographie de Sonic Youth, impeccacle sur la longue durée, sans être pour autant un sommet comme peut l’être "Dirty" et ses mélodies accrocheuses. Mais si vous y tenez vraiment, vous pouvez quand même l’écouter en vous disant qu’il est meilleur que le précédent juste parce qu’il est étiqueté Matador...

20 août 2020

Queens Of The Stone Age - Lullabies to Paralyze

Label/Distr.: Interscope/Polydor/Universal

Après s'être occupé de ses Desert Sessions, de son projet parallèle où il joue de la batterie The Eagles Of Death Metal, Josh Homme est de retour dans les bacs avec ce nouvel album de Queens Of The Stone Age où il retrouve Mark Lanegan (ex-Screaming Trees) mais pas Nick Oliveri, bassiste attitré de ce projet...

 Lullabies to Paralyze est à l'image de Songs for the Death, le précédent album de Queens Of The Stone Age. On retrouve avec plaisir son univers post grunge, metal et rock puissant. Les compositions de Josh Homme, fortes en changements d'ambiances et en mélodies riches, s'élèvent aux cimes du stoner. Un album incontournable!

11 juillet 2020

biographie metal : P.O.D Payable on Death

POD

P.O.D s'est formé à San Diego en Californie. Après Fundamental Elements of Southtown (1999) et Satellite (2001) qui contenait l'hymne Youth of the Nation, le quatuor revient avec le nouveau guitariste Jason Truby et l'album Payable on Death, transcription de l'acronyme qui lui sert de nom. Avec un tel patronyme, on pourrait l'associer à un groupe metal bourrin et sans cervelle, pourtant on découvre une formation qui sait aussi dessiner des mélodies.

 Ingrédients: De gros riffs metal et des ambiances plus posées accompagnent des textes sur l'ascension spirituelle, l'amour, la volonté de changer le monde. Le chant, entre metal, hip-hop, ragga et pop, sait rester assez agressif pour entretenir une tension à chaque morceau. Avec Payable on Death, P.O.D continue dans la voie déjà tracée par Satellite et se place en concurrence directe avec l'enfant sage du néo metal qu'est Linkin Park...

 

 

20 mai 2020

Biographie de Bad Religion

 Le groupe punk pop rock alternatif Bad Religion se forme dans les banlieues nord de Los Angeles aux Etats-Unis en 1980. Il se compose de Brett Gurewitz (guitare), de Greg Graffin (chant), de Jay Bentley (basse) et de Jay Ziskrout. Le guitariste fonde son propre label Epitaph pour sortir les disques du groupe. Avant la sortie du premier album Into The Unknown en 1983, Pete Finestone remplace Jay Ziskrout. Le line up se modifie à nouveau par la suite avec l'arrivée du bassiste Paul Dedona et du batteur Davy Goldman. Finalement, en 1984, il ne reste plus que Greg Graffin de la formation initiale. Bad Religion sort alors son deuxième album Back To The Unknown plus punk. Trois ans plus tard, le groupe se compose de Brett Gurewitz, Greg Graffin, Jay Ziskrout, Greg Hetson (guitare) et Pete Finestone (batterie).

Il sort Suffer en 1988 qui le propulse à la tête de la scène punk / hardcore américaine. Suivent les albums No Control (1989) et Against The Grain (1990). En 1993, Bad Religion signe Recipe for Hate réédité sur le label Atlantic Records. L'année suivante, il enregistre Stranger Than Fiction. Brett Gurewitz prend alors du recul pour se consacer à son label Epitaph et au succès de ses poulains Offspring. En 96, Bad Religion revient avec The Gray Race. Suivent, Substance en 98 et New America deux ans plus tard.

Bad Religion sort un nouvel album.

 Actuellement en studio où ils travaillent sur de nouvelles compositions, les Bad Religion ont déclaré que la sortie de leur nouveau disque prévue pour octobre prochain, serait un événement car cet opus marque le retour du guitariste Bret Gurewitz membre originel du groupe punk rock qu'il avait quitté en 1996. Pour l'anecdote, c'est lui qui a créé le label Epitaph spécialement pour les Bad Religion. Depuis, Epithaph est devenu l'un des plus grands label indépendant du monde en révélant des artistes comme The Offspring, Pennywise ou encore NOFX. Alors chapeau bas.

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